Ultra Pas du Diable (29-30avril / 120km)


Bonjour les Taureaux,

 

Bon... alors... par quoi commencer..? Qu'écrire..? Comment récapitule-t'on un ultra-trail, une aventure, un voyage de plus de 120 kilomètres, qui aura duré 30 heures et m'aura vu passer par autant de paysages que d'états d'esprits différents...?

Comme le parcours totalement dingue, j'ai eu des hauts et des bas, y'avait des montées (en D+.. et niveau moral..) et des descentes (en D-.. et concernant le mental..). Au sens propre comme au figuré, je suis passé par des sommets, des vallons, des tunnels, et au fond de certains gouffres.. Il a fait beau (dans le ciel et dans ma tête), mais aussi brumeux, venteux, pluvieux.. Sur une telle distance (plus de 125 bornes finalement.. avec plus de 6500m de montée..) et sur une telle durée (30 heures..), on passe par tous les états, on vit mille-et-une choses; comme le dénivelé on passe du positif au négatif en un rien de temps, certains passages et kilomètres sont euphoriques, d'autres moments et hectomètres sont inter-minables..

Bref, impossible donc de décrire/résumer correctement cette aventure en quelques lignes, donc pour ne pas faire un 'ultra-récap' (et vous ultra-ennuyer..), je compte sur les images (qui valent 1000 mots.. [ci-dessus]) pour 'capter' un peu plus réalistement ce défi un peu surréaliste..

 

Je m'étais mis en tête (de blondasse) il y a quelques mois de faire cette course, l'Ultra Pas du Diable (passant par l'Aveyron et le Gard, les Causses et les Cévennes). Je voulais découvrir ce monde assez dingue de l'ultra, avec un parcours très sauvage de 120 kilomètres (..en théorie..) et plus de 6500m de dénivelé positif.. Je voulais savoir ce que c'était et si j'en étais capable, et connaître ce que ça faisait de 'courir' (/marcher, vagabonder, crapahuter..) pendant tant d'heures.. Et bien, on peut dire que j'ai été servi.. Aucun objectif évidemment si ce n'est de finir/survivre, et de pouvoir être déclaré 'finisher', après un belle et grande leçon de vie.

 

Allez, passons aux faits et au jourJ: le samedi, à 2h30 du matin le réveil sonnait: c'était l'heure de se lever, de se mettre en tenue et de tenter d'avaler quelques féculents, sachant que le départ de l'aventure était prévu pour 4h00, à StJean-du-Bruel, à 15minutes du petit camping où Mlle Tortue et moi avions passé la (très courte) à nuit.

Une Mlle Tortue, courageuse et maso, qui allait être à mes côtés tout au long de ce périple, en assurant notamment une assistance aux petits oignons et un soutien moral indispensable. Elle a été solidaire du réveil matinal, mais ensuite aussi de la lôôôngue journée de crapahutage (elle en voiture sur de minuscules routes, moi à pieds sur de petits singles..) et de l'interminable nuit blanche qui allait y suivre.. Elle s'est démenée pour être présente lorsque j'arrivais (sans la prévenir.. pas de réseau au fin fond du Larzac..) aux points de ravitaillements solides du 19ème, 42ème, 60ème, 70ème puis 91ème kilomètre! Elle a assuré mon alimentation et le changements de mes fringues et accessoires (frontales, manchons, coupe-vents, montres, gants..), ce qui a rendu le défi moins pénible et plus réalisable.. et a été une énorme motivation pour les atteindre ces satanés ravitos', alors que parfois les bornes et montées semblaient interminables. Bref: un ultra-MERCI à Mlle Tortue.

 

Oui, je sais, je sais, ça commence à faire long déjà niveau récap'.. Mais ce n'est rien par rapport à la longueur de certains kilomètres..

Les premiers étaient super et assez magiques: 400 frontales qui s'élançaient dans la nuit, une traînée de loupiotes qui perçaient l'obscurité de la forêt de 4h à 6h du matin.. Le levée du jour faisait ensuite éteindre les frontales et, heureusement, monter les températures. Cette journée du samedi a été très belle niveau météo.. la nuit par contre ensuite, et la matinée du dimanche, dans le brouillard, le vent et la pluie, ont été beaucoup plus rudes.. Durant tout ce périple, et de manière générale sur une telle distance, il ne faut évidemment pas regarder le kilométrage total et décompter les bornes qui nous séparent de l'arrivée; 'il ne reste plus que 119km..', 'plus que 110km..', '65km...' etc. est plus démotivant qu'autre chose. Non, il ne faut que 'viser' le prochain point de ravitaillement, véritable havre de paix (/de chaleur, de repos, de réconfort..) qui font passer les moments difficiles et de doute.. Il y avait les simples ravitos' en eau, puis les ravitaillements en solide et les véritables 'bases de vie', où des soupes de pâtes chaudes (et Mlle Tortue) reboostaient le moral et redonnaient des ailes au taureau, qui avançait petit à petit, d'abord vers le quart de course (30km), puis le tiers (40km), puis la mi-course (60km).. Je n'allais jamais 'vite', je gérais, j'étais prudent, et essayais ainsi à conserver le maximum de forces pour 'durer longtemps'. Du coup, à l'inverse des trails habituels et bien sûr des courses plus courtes, où l'on donne tout pour aller le plus vite, grignoter des secondes et des places, là c'est de la gestion, de la prudence, surtout pour une première expérience. Aucun objectif en tête, fallait juste finir, finir sous les 35 heures qui était la limite horaire fixé par l'organisation.

Je me sentais donc plutôt à l'aise après les 40-45 premiers kilomètres. Je prenais des photos, et faisais des petites vidéos, en peu en touriste c'est vrai. Mais bon, les paysages proposés étaient tellement extraordinaires, fallait en profiter. On a traversé une grotte (La Baume StFirmin [voir photo]) et un abîme (L'Abîme de Bramabiau [voir photos]), c'était majestueux. Au ravito' du 42, Mlle Tortue voyait que tout allait bien. Tellement bien même que juste après j'ai 'décidé' de faire un petit 'extra': j'ai ajouté 4 petits (/terriblement longs..) kilomètres, en me trompant bêtement ratant un balisage.. Aargh! J'ai terriblement pesté durant les 2kms de chemin inverse pour rattraper mon erreur et le bon parcours.. Et ça m'a pas mal trotté dans la tête ensuite (30 minutes de perdues, zut, zut, zut [version policée])..

 

Bref, continuons [je sais, ça commence à être long à lire là, allez, courage..]. Une fois la mi-course atteinte (60km, ravito de Dourbies), ça commençait à être dur, vraiment dur. Je n'avais jamais 'couru' plus qu'une telle distance (les 100kms sur bitume à Millau sont incomparables). Je ne voyais pas comment j'allais encore refaire 60 bornes, avec encore 3500m de dénivelé positif au programme.. Mais le corps a des ressources insoupçonnées et dans un ultra, la tête (/le mental) est finalement le plus important. Je n'ai jamais pensé à abandonner, ce n'est pas dans ma nature, j'aurai rampé jusqu'à l'arrivée, mais il y a quand même des moments où on ne voit plus trop comment, dans un tel état de fatigue, et devant de telles montées, seul au milieu de la forêt obscure (la nuit commençait à tomber à partir de 20h), on va pouvoir atteindre le prochain point de ravitaillement.. sans même parler de la ligne d'arrivée..

 

Mais, finalement, on y arrive à ce ravito'. Et on y reprend des forces. Et on se relève de sa chaise pour sortir de la tente et re-plonger dans l'obscurité (et le froid qui avait accompagné la tombée de la nuit).. Et on zigzague, bonnet et frontale sur la tête jusqu'au prochain point.. Autant la 1ère nuit est marqué par un superbe ballet de loupiotes, autant la seconde se fait seul, avec juste devant soi l'éclat du prochain balisage, éclairé par une frontale perçant le brouillard.. Il n'y a plus de 'peloton', plus de groupes de coureurs, les premiers sont déjà arrivés, les derniers rattrapés par les barrières horaires.. Il y a beaucoup d'abandons (plus de 130 sur 400..) et les écarts entre chaque 'rescapé' sont de plus en plus grands.. Certains progressent en couple, ou en trio d'amis, moi je me retrouve majoritairement en solitaire, avec juste quelques brefs passages en duo, qui font du bien au niveau du moral, mais pas toujours au niveau du rythme, chacun étant évidemment dans une 'phase de course' (:moment d'euphorie ou au fond du trou..) différente.. D'ailleurs, ces différentes phases se succèdent, sans véritable explication rationnelle: parfois on se sent au top (et on pense faire du 10km/h (..en fait du 5km/h..)) et parfois on a juste envie de s'allonger, de jeter ses baskets et son camel', et ne plus jamais retenter un truc aussi fou/con..

 

Mon moment le plus difficile a été entre le 91ème (dernières retrouvailles avec Mlle Tortue, qui ensuite ne pouvait plus me rejoindre sur le parcours, elle ne pouvait que rentrer au camping, faire un mini-dodo, puis m'attendre à l'arrivée) et le 106ème km. Là j'étais une loque, un zombie. Je n'avançais presque plus, j'errais. Les temps intermédiaires m'informent a posteriori que j'ai mis plus de de 5h pour faire ces 15 bornes.. Oui, oui, du 3km/h pendant 5 interminables heures..

 

Allez, je vois que ce compte-rendu commence lui aussi à être interminable, donc on va essayer de s'approcher du finish.. Le finish justement, je commençais à y croire et à l'anticiper après ce gros passage à vide. Au ravitaillement du 106ème km j'ai repris des forces et j'étais d'attaque pour les 15 bornes restantes. Ressuscité. Oui, il faisait froid là-haut, oui il pleuvait, oui, le corps était fatigué, mais paradoxalement je me sentais tout à coup vraiment bien, là je savais que j'allais finir et que j'allais même encore pouvoir courir pour finir 'au plus vite'. Attention, il restait quand même quelques grosses montées et terribles raidillons qui casseraient le rythme et les pattes, mais aussi, du fait de la pluie, des portions de boue, en descente, qui transformeraient certains passages en toboggans où la vigilance devait être de mise.. (j'appris plus tard que le trail de 30km, proposé ce matin-là, a été arrêté du fait des conditions dantesques). C'est sur ces toboggans et dans ces bains de boue, que j'abandonnais toute idée de finir la course 'pas trop crado/boueux': alors que j'avais pris soin d'éviter au maximum toute flaque d'eau pour ne pas traverser tout ce périple les pieds trempés, là c'était inévitable et finalement plutôt ludique, sachant évidemment que la ligne d'arrivée était enfin 'proche'.. Proche mais quand même plus loin qu'attendue, malgré mon beau rythme sur ces 15 (17 en fait..?) dernières bornes. Evidemment le temps final était totalement anecdotique et le classement encore plus, mais ce finish rapide me permit quand même de passer pas mal d'autres coureurs, qui savaient eux aussi que l'arrivée était à portée de pieds et que 'ça allait le faire'. Tout en courant comme un effrené, je me disais même qu'un temps final (simplement symbolique) sous les 30heures serait miraculeusement (vu mon allure des heures avant) atteignable, mais les quelques kilomètres supplémentaires (..pourquoi ils ne mettent jamais la distance exacte..?) m'obligèrent à serrer les dents quelques minutes de plus..

 

Le serrage de dents laissait place à un gros sourire, surtout lorsque j'aperçu enfin le panneau 'StJean-du-Bruel'. Un dernier piège boueux sous un petit pont n'entravait pas mon sourire ni ma marche/course en avant, direction cette ligne d'arrivée, tant rêvée. Et Mlle Tortue, serait-elle là? Il était 10h du matin, avait-elle encore le courage d'attendre son crapaud crapahuteur sous la pluie après toutes ces heures..? Et bien oui, évidemment oui, elle me vit sortir des bois et courir, détrempé, sur l'herbe du petit stade vers la ligne d'arrivée. Elle m'encourageait, tout comme les quelques badauds qui passaient par là et ne devaient pas bien comprendre ce qui motivaient ces 'fadas' de se mettre dans de tels états. Dernière ligne droite, le speaker criait dans le micro, je pouvais lever les bras et finir cette folle aventure. Ca y'est: ultra-trailer je suis. Je pouvais prendre Mlle Tortue dans mes bras (désolé, j'étais trempé et boueux..) et jubiler. Et recevoir et enfiler la récompense: un coupe-vent 'Finisher' de ce satané Ultra Pas du Diable. C'était diabolique, mais j'étais aux anges.

 

Voilà, c'était le (long) compte-rendu de ce (loôôong) ultra-trail. Evidemment, je me suis dis 'Plus jamais ça..', et évidemment aujourd'hui, je me projette déjà vers le prochain.. Mais d'abord repos.. et Haribos, et bières..  Et puis Peynier, où ça ne dure finalement que 24 heures, pfff..

 

Merci et bravo d'avoir lu tout ça jusqu'au bout. Vous êtes 'finisher' d'un ultra-compte-rendu, chapeau. Un grand merci pour vos encouragements avant et durant l'épreuve, ça m'a fait chaud au cœur (Mlle Tortue me les transmettait aux ravitos'). Et un énorme MERCI encore à elle, sans qui ça ne l'aurait pas fait.. elle est encore plus maso que moi.. L'année prochaine c'est moi qui fait l'assistance..

 

En tout cas, que ce soit sur un 12 ou un 120km, impossible n'est pas Taureau; on a tous, chacun à notre niveau, des objectifs/défis/rêves en tête, il ne faut pas avoir peur de se lancer et de tout mettre en oeuvre pour les concrétiser. "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait".. 

  

Stéphane

 

 

 

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Commentaires: 14
  • #1

    Geneviève (mercredi, 03 mai 2017 16:45)

    Merci pour les photos, j'ai ainsi un peu voyagé, à côté les 24 h de Peynier seront trop faciles, tu vas voler,j'espère que tu auras bien récupéré car il faut éviter les blessures. Très intéressant compte rendu et BRAVO!!!!!! à tous les deux l'assistance n'est pas toujours facile, quelle organisation!!!!!

  • #2

    Hervé (mercredi, 03 mai 2017 17:01)

    Un recap :
    Ultra captivant d un duo ultra soudé ,ultra sympathique ultra organisés pour une course ultra mémorable. Ultra bravo!!!

  • #3

    Erwan (mercredi, 03 mai 2017 17:13)

    Tu nous vends du rêve. Bravo pour cet exploit !

  • #4

    Sergio (mercredi, 03 mai 2017 21:11)

    C'est pas humain tout ça. Steph, je me pose des questions sur ta santé mentale. Tu veux que je te conseille un psy?

  • #5

    Mlle Tortue (mercredi, 03 mai 2017 21:33)

    Wahou bravo .... à vous les Toros and Co pour avoir survécu à la lecture de cet Ultra récap' lol!
    Trêve de plaisanteries lol, j'avoue avoir adoré faire l'assistance et partager ce moment exceptionnel avec mon Crapaud, oui peut être suis -je un peu maso ;-)
    Tout au long de cette aventure les émotions défilent: l'angoisse de se perdre dans ces petites routes de montagnes, l'extase devant des paysages magnifiques, la joie de voir son crapaud mais aussi l’inquiétude et le soulagement apparaissent, bref un arc-en-ciel d'affects pendant 30h !
    Vos messages de soutien étaient un vrai bonheur ( je me sentais un peu moins seule sur mon "chemin" d'accompagnatrice et un ils étaient un vrai boost aussi pour Stef a leur lecture aux ravitos ) . Le" partage" voila ce qu’était cette expérience, que ce soit bien sure avec mon crapaud, mais aussi avec vous ou encore les bénévoles ou les autres trailers et accompagnants ...
    Bref je ne vais pas faire un recap' moi aussi mais juste finir en félicitant mon crapaud, lui dire que je suis fière de lui et en le remerciant pour son recap' ... Et sa force mentale ( " ne jamais renoncer")
    je vous remercie vous aussi les Toros et oui a chacun nos défis et rêves à mener a bien!
    Plein de bisous de Mlle Tortue

  • #6

    Didier (mercredi, 03 mai 2017 21:41)

    Chère "Ultra-Blondasse",
    Bon ben déjà, tu remets les pendules à l'heure niveau rédaction de CR, c'est bien toi l'patron!
    Ensuite, je ne peux que te témoigner mon immense respect d'avoir réalisé une telle prouesse physique et mentale, surtout quand je vois que tu as fait ta Gueuneviève en t'infligeant 4 kms en plus du parcours officiel. Faut être un Girard pour relever ce genre de défi...Le tout en t'appuyant sur le soutien sans failles de Fred qui t'a supporté tout au long du parcours. Tous ces virages en voiture sans vomir, bravo à toi aussi Fred. Et embrasser l'Ultra-Blondasse apres 30 heures passées dans son jus, respect là aussi.
    Enfin, j'aime beaucoup ta conclusion sur les défis que chacun d'entre nous, à notre niveau, pouvons nous lancer, je partage!

    Alors quand, en plus, tu m'annonces à l'entraînement de lundi que tu as "léché la Lozère", ca me donnerait presque envie d'être Ultra-Moyen ;))

  • #7

    Thomas (mercredi, 03 mai 2017 23:09)

    Mercredi 3 mai, 22h53. Sur les plateaux de TF1 et de France 2, une dame aux cheveux blonds et un monsieur aux yeux bleus se battent l’une contre l’autre lors d’un ultra-débat, ultra-long et pas toujours ultra-passionnant. Je zappe …
    Retour en arrière : Dimanche 30 avril, 6h53. Sur les plateaux des Causses, une princesse aux cheveux blonds et un jeune homme aux yeux bleus se battent ensemble contre l’ultra-froid, l’ultra-pluie et l’ultra-fatigue. Et réalisent ensemble leur rêve.
    Content d’avoir zappé sur ton ultra-récap, Stéph. Bravo à tous les deux, vous êtes EEEEEENORMES !

  • #8

    Amélie (mercredi, 03 mai 2017 23:20)

    Waou... Je suis scotchée... Admirative de ton exploit Stéphane et du soutien de Mlle tortue tout au long de ce looollnnnggg parcours ! Vous faites une équipe de choc ! Toutes mes félicitations !

    Merci pour cette belle récap et ces chouettes photos.
    Bon repos !

  • #9

    Daniel (jeudi, 04 mai 2017 06:11)

    Le Petit Prince de l ultra trail :-) j attends le moment où tu vas nous demander de te dessiner un mouton ou un taureau. Une chose est sûre tu viens d'une autre planète d'au moins 125 km de circonférence. UT125 c est le nom de ton astéroïde. Découverte en 2017 par une Tortue ... c est pour ça que personne n y a cru; les tortues ne regardent pas dans les télescopes disent les grande personne .. Pourtant celle que je connais si :elle cherche un crapaud , mais il s'est transformé en petit prince .
    Ce qui me plaît dans ton récap c est pas tant qu il y a des chiffres .. (ça rassure les grandes personnes ) mais plutôt qu'il y a de la passion de l émotion et du rêves et ça , ça parle a l'enfant qui est en nous� Merci Petit Prince.
    Je ne vais pas re écrire le Petit Prince façon Tac..je n'en pas le talent et ne suis pas un aviateur, mais ça m'a donner envie de le relire .
    Et un peu comme la maxime de la fin de ton recap :
    Il faut croire en ses rêves car c est commencer à les réaliser.
    Bises à tous et énorme bravoooo à vous deux.
    Daniel


  • #10

    Agnès (jeudi, 04 mai 2017 07:53)

    Bravo encore pour ce défit magnifique. Triple hourra à vous deux. Impossible n'est pas Taureaux, maintenant je le sais et je vais peut être en prendre de la graine....

  • #11

    Jean Pierre FABRE (jeudi, 04 mai 2017 09:42)

    Que dire ??? Bravo ??? Le mot est faible, banal, devant cette performance. En tous cas je suis admiratif et t'adresse mes plus vives félicitations sportives. La bise, J-P

  • #12

    Christophe (jeudi, 04 mai 2017 15:08)

    Le dépassement de soi apporte toujours beaucoup d'émotions, permets d' apprécier la simplicité et fait rêver les autres...
    Mes 120 ULTRA- félicitations,

  • #13

    LeBlond (lui-même) (jeudi, 04 mai 2017 22:56)

    Wow/waouh.. autant je suis bavard en récap', autant là je suis un peu bouche bée, à la lecture de tous ces gentils mots.. Merci, merci, merci à vous tous, c'est hyper (/ultra..) gentil, ces belles paroles me touchent. Bises blondes à vous tous

  • #14

    Laetitia (dimanche, 07 mai 2017 18:24)

    Que dire?? Et oui ton exploit me laisse sans voix... Comme quoi tout arrive... Quel courage.. enfin on est même au delà... Je vais pas dire que j aimerai un jour faire pareil.. ce serait mentir.. mille bravos.. et votre complicité est un régal.. ne changez pas!!