XTrail du Ventoux (08mars / 72km)


 

 

Bonjour les Taureaux,

 

Le 8 mars s'est déroulé le mythique Trail du Ventoux. Cette épreuve je l'ai déjà courue à plusieurs reprises. En général je ne suis pas adepte de refaire plusieurs fois les mêmes courses, mais celle-ci m'est particulière. Car toutes les éditions sont différentes en fonction de la météo. Cette dernière est le 'facteur x' de cette épreuve.

Le Trail du Ventoux, je l'ai couru sous le soleil, sous une pluie battante, sous la neige et parfois les trois dans la même journée. A chaque fois les organisateurs adaptent le parcours et le modifie afin de ne pas mettre les coureurs en danger.

Le sommet, je m'y suis aussi rendu en off, pour le plaisir, en vélo, en vtt...

 

Donc je ne pensais pas m inscrire à nouveau. Sauf que cette année, Serge Jaulin, le maestro de l'épreuve, a créé une nouvelle course: le XTrail du Ventoux: 72kms et 3350m de dénivelé positif. Avec plusieurs particularités: seulement 2 ravitaillements (40 et 57ème km) et 2 points d'eau (21 et 51ème km), un parcours dévoilé la veille seulement et un départ à 3h45 du mat'...

Il ne m'en fallait pas plus pour m inscrire.

 

La préparation s'est plus ou moins bien déroulée avec quelques pépins physiques, mais aussi des belles et longues sorties dans nos massifs.

 

Avec seulement deux ravitaillements, préparer le sac était un sympathique casse-tête. Prendre les barres et les gels pour ne manquer de rien sans pour autant trop se charger. Au premier ravitaillement (40ème km) on pouvait laisser un sac avec des affaires de rechange, des victuailles.

 

Le samedi après-midi je me rends donc à Bédoin pour récupérer mon dossard et mon lot (:un t-shirt, un gobelet et une superbe casquette). Avec le corona, l'ensemble des bénévoles portent des gants et des masques. A l'entrée il faut suivre un protocole pour se laver les mains et un circuit pour éviter de se croiser. L'ambiance est tout de même légère. On ne se rend pas compte que cette course sera une des dernières avant plusieurs semaines/mois, hélas.

 

Ensuite direction la mairie d'Aurel pour déposer mon sac de vie. Puis Carpentras pour regarder le match Angleterre - Pays de Galles, dans un pub. Il faut tuer le temps avant d'aller manger dans un restaurant et se coucher de bonne heure. D'ailleurs très bon restaurant italien sur Carpentras, tenu par de vrais Italiens: le 'Come Prima'.

 

Ce bon plat de pâtes avalé, je retourne sur Bédoin. Il fait très froid et le vent souffle fort. J'appréhende un peu le réveil à 2h45 et surtout la température qu'il va faire au sommet le lendemain.

Dans ma voiture aménagée en couchette, je prépare mes affaires et je m’aperçois que le dossard qui m'est attribué n'est pas à mon nom! Sur le recto apparaît bien mon prénom, mais au verso le nom et la date de naissance diffèrent. J'ai 5058 au lieu du 5059.. Et les deux ont le même prénom [oui, y'a trop de Sébastien..], d'où la confusion du bénévole et de ma part. J'irai voir les responsable du chrono avant le départ.

 

La nuit se passe très bien. Il fait frais dans la voiture mais je suis bien couvert avec mon sac de couchage. Ceci dit, se réveiller à 2h45 et en sortir pour se mettre en tenu de sport est ..inhumain!!! La bonne nouvelle est que le vent semble s'être calmé.

Un gâteau énergétique avalé et je me rends vers la ligne de départ au domaine des Florans. J'expose mon souci de dossard à un gars du chronométrage, il modifie sans souci l'erreur. Je peux partir (Mont)serein... L'ambiance est endormie... Très calme.

 

Le départ est donc donné à 3h45. Il fait très frais mais vu le profil du parcours, je sais que nous allons vite nous réchauffer..

Nous sortons du domaine des Florans pour nous diriger directement vers le sommet. Deux petits kilomètres pour se chauffer les jambes et on attaque la première ascension de la journée: 12 kilomètres pour 1500m de dénivelé positif. Cette montée se fait dans un premier temps par la Combe de Malaval. Je la connais car lors de ma première participation on descendait par cette combe. Je sais que la montée est régulière avec quelques petits coups de cul. Un bénévole a fait un énorme feu dans une des grottes qui longe le sentier. Je me retrouve avec un groupe dans lequel tout le monde alterne marche et course. Le rythme me convient parfaitement. D'ailleurs je me retrouve à mener l'allure assez rapidement. Les autres concurrents ne veulent pas passer et suivent mon tempo. Je prends le temps de regarder la plaine avec toutes les lumières des villes. On quitte le sentier pour prendre un joli mur tracé spécialement pour la course. Le rythme ralenti brusquement. Plus grand monde parle. Certains concurrents sont déjà sur le bas côté pour reprendre leur souffle. Ça ne rigole plus. On arrive aux 'Près de Michel'. Première déception: je comprends que l'on prend le même tracé que le 46km jusqu'au sommet. Je positive en me disant qu'en nocturne ça sera différent.

 

La neige fait son apparition vers le 12ème km à 1600m d'altitude. La température chute, le vent n'est pas fort mais le ressenti est franchement froid. En plus de mes gants je rajoute une paire de moufles conçues pour être étanches et protéger du vent. Elles sont très efficaces malgré leur apparente légèreté.

Je chausse mes Yaktrax (chaînes pour baskets) car la dernière partie de l'ascension avant le sommet je la connais bien. Et avec les températures basses je me dis que la neige risque d'être verglacée. Le temps de m'équiper, je me fais doubler par plusieurs concurrents. Mais finalement ces mêmes concurrents je les redouble rapidement car effectivement la neige tassée par le vent est très glissante. Certains passages en devers m'offrent un spectacle de glissades assez marrant... Chut, non, il ne faut rire devant un trailer en galère... Un petit "Ca va, tu veux un coup de main?" un peu ironique et je continue mon chemin! Bien sûr ces mêmes trailers répondaient "Non ça va merci, je maîtrise (presque)..".

 

Un dernier lacet sur la gauche et, enfin, apparaît dans la pénombre les lumières de la station hertzienne du sommet de notre géant chauve. Dès cet instant, je me dis que je vais participer à un magnifique moment.. En effet, derrière la tour on devine le soleil qui se lève au niveau des Alpes et derrière moi je me délecte de la lune qui disparaît. Avec le ligne de frontales des autres concurrents qui continuent de cheminer, c'est vraiment sublime [voir photo]. Le passage devant la petite chapelle Sainte-Croix dans le noir est prenant... Enfin je foule la partie bitumée du sommet. Quelques concurrents immortalisent ce moment toujours mythique. La fameuse photo sous le panneau de l'altitude ou celle devant la borne kilométrique. Mais, d'un point de vue personnel, je suis bluffé par la vue. C'est la première fois que je me retrouve au sommet à cette heure-ci. Et j'ai le souffle coupé: pas par l'ascension, qui s'est finalement très bien passée, ni par le froid qui bien que très présent n'est pas insurmontable, mais par cette vue à 360°! Vraiment les amis TAC (et tous les autres bien sûr) il faut le faire au moins une fois! J'ai pris quelques photos mais le rendu est médiocre. Il faut juste imaginer les lumières des villes et villages dans la plaine, le soleil qui se lève derrière les sommets alpins, à l'ouest le ciel est encore bien noir de cette nuit qui commence à disparaître, et cette lune magnifique visible encore... Pour une fois, je remercie le vent qui permet de chasser les nuages et de dégager cette vue. Je ne suis pas un grand écrivain, je n'ai pas les mots, mais c'est vraiment extraordinaire.

 

Mais il faut revenir à la course. Je tente de ranger mon appareil photo/téléphone et je constate qu'au final le froid est bien là. Mes doigts sont gelés, j'ai un mal fou à tout remettre en place, je  veux manger une compote, elle est complètement glacée. J'ai fait l'erreur de la laisser dans une poche accessible de mon sac au lieu de la protéger du froid. Je mange donc quelques dattes cachées dans ma ceinture bien au chaud et je j'attaque la longue première descente. 14 kms et 1000m de dénivelé négatif. Avec bien sûr quelques beaux 'coups de cul'.

 

Le début se fait entre les fameux poteaux rouges et bleus sur un sol mélangeant de la neige verglacée et des pierres apparentes. Tous les coureurs sont très prudents. J'en double quelques-uns facilement. La direction est plein est. Avec le soleil qui se lève en face, la frontale devient vite inutile. J'arrive à l'intersection avec le parcours du 46km qui plonge sur la droite vers le chalet Reynard. Nous on continue tout droit. A partir de ce moment, le parcours devient inédit pour moi. Je sais juste que cette partie sera empruntée au retour.

 

On traverse  des plateaux, des forêts sauvages sans sentiers dans lesquelles il faut naviguer de rubalise en rubalise. C'est vraiment un passage que j'ai adoré. Ensuite une descente bien raide nous emmène au 1er point d'eau, au km21.

 

Je remplis mes flasques, jette mes déchets et je repars sans trop tarder. Pour commencer une très longue descente sur un sentier en balcon, à travers une belle forêt. Elle est très régulière, une ligne droite, un lacet une ligne droite un lacet, etc. La pente n'est pas raide mais vue la longueur j'ai les cuissots qui chauffent bien.

 

Dans une dernière ligne droite je manque de peu une discrète bifurcation sur la droite qui nous fait emprunter un single montant qui serpente entre les arbres. Les bâtons sont très utiles car la pente est costaud. Ensuite on enchaîne une succession de singles, de pistes toujours en ascension. Enfin on quitte les sentiers balisés pour se retrouver à flanc de montagne à zigzaguer entre les arbres et les roches, en tentant de repérer la prochaine rubalise. Dans cette partie joueuse on commence l'ultime descente avant le ravitaillement d'Aurel. 

 

Au pied de cette descente, on longe un ruisseau puis on emprunte une petite route qui nous fait grimper jusqu'à la mairie d'Aurel. J'y retrouve avec grand plaisir mon ami Romain (il avait fait le 24km l'an dernier). Nous courons ensemble les derniers hectomètres. 6 heures de course environ, pour 40 kms.

 

Dans la mairie, Romain me fait l'assistance en me remplissant les flasques pendant que j'allège mon sac de course et me ravitaille. Vues les températures, plus besoin du pantalon et de la grosse veste. Je garde simplement un coupe-vent léger car on va remonter vers le sommet. La bonne humeur de 'mon assistant' me donne la pêche. D'ailleurs, je ne me sens pas forcement très fatigué. Les jambes sont là, le moral aussi, tout va bien. Je quitte Romain et attaque la deuxième très grosse grimpette 1000m de dénivelé et 10 kms.

 

Pendant les 1ers kilo' je discute avec un gars qui fait cette course pour s’entraîner: la veille il avait fait 50 bornes et le lendemain ..une soixantaine de prévue! Il prépare un ultra de plus de 200kms, à Volvic. Tranquillement il commence à me lâcher. Puis deux ou trois concurrents me doublent également. J'ai l'impression que cette partie va être galère. Au final je me retrouve seul pendant plusieurs kilomètres. Cependant je continue de trottiner dès que la pente se radoucie. Le paysage est constitué de forêts, de forêts et aussi de forêts. Le sol est souple. Le silence est impressionnant. Je prends pas mal de plaisir.

 

Ensuite je me retrouve sur de longs plateaux vallonnés. Ils me permettent ainsi d'avoir certains concurrents en point de mire. Naturellement j’accélère un peu et rattrape plusieurs trailers. Certains semblent très fatigués. Un autre est clairement là pour prendre du bon temps. Il prend des photos, se filme, quitte le tracé pour trouver des points de vue et revenir en sprintant. Il a la caisse lui...

 

Nous arrivons au 2ème point d'eau, qui était aussi le premier.. Vous suivez? Je comprends donc qu'à partir de cet instant ma découverte du Ventoux est terminée. Nous reprenons le circuit de l'aller jusqu'à retrouver le parcours du 46km au niveau des poteaux rouges et bleus. Mais avant d'y arriver il faut grimper, grimper et encore grimper. Les pentes raides font clairement baisser le rythme. Mais elles permettent aussi de faire le plein d'énergie, et connaissant la fin du parcours je savais que j'allais en avoir besoin.

 

Enfin je rejoins le parcours du 46' et j'attaque la descente dans la caillasse. Je retrouve mon ami Christophe (Tacnet) de Plan d'Orgon, inscrit sur le 46', qui a la gentillesse de m'attendre au point d'eau en haut du Chalet Reynard. Le timing est parfait. Il m'explique que Cyril (un autre pote du Plan) est un peu en galère et finira le parcours seul. Il me remplit mes gourdes pendant que je vide mes déchets et m'enlève quelques graviers dans mes baskets.

 

Nous repartons ensemble. On est plus nombreux maintenant sur ces beaux sentiers. Je connais très bien cette fin de parcours. Même les stars de la discipline la craignent. C'est une succession de montées et de descentes dans la caillasse, parfois des sous-bois et très souvent en plein soleil. Christophe, à cause de petits soucis gastriques, me laisse filer devant. Je le retrouverai à l'arrivée, et son sourire reviendra dès la première gorgée de bière.

 

Je garde un œil sur le chrono. Je me dis que pour passer sous la barre des douze heures, il ne faudra pas traîner. Donc sans être forcément très rapide, je cours dès que je peux et trottine aussi souvent que possible. Pour gagner un maximum de temps je mise tout sur cette ultime et interminable descente... Mais les 60 et quelques kilomètres font leur travail sur mes cuisses et maintenir un rythme raisonnable est difficile. La bonne et encourageante nouvelle c'est que je n'ai pas l'ombre d'une crampe. Je pousse donc mon organisme au maximum.

 

A la sortie de cette descente, je reçois un appel de notre Lucho qui en a fini du 46'. Il a l'air joyeux et très satisfait de lui.

 

Enfin finis les sentiers, il ne reste plus que 2 kilomètres maxi sur le bitume puis ces derniers 200 mètres en sous-bois avec des belles marches...

Le public est plus nombreux. Je double pas mal de coureurs, mais je ne sais pas s'ils font le 46' ou le 72'. Rien que de les passer ça me donne la pêche. Je jette un œil sur le chrono est je m'aperçois que les 12h sont compromises... Pas de beaucoup certes... Alors 'j'accélère' encore mon rythme.

 

On entend maintenant clairement la voix du speaker. L'arrivée est proche, mais ces 12h, objectif moyen mais qui reste le mien, semble finalement être possible, sauf qu'à l'entrée du dernier single technique en sous-bois avec ces grosses marches je me retrouve derrière 3 traileuses qui papotent, se congratulent, se tiennent la main... Je m'excuse un peu brutalement pour les dépasser, je comprends leur réaction mais elles ne savent pas qu'à quelques secondes près j'aurai atteint MA barrière horaire...

 

J'avale ces marches, saute les racines et dévale la dernière pente avant de m'engager dans la dernière ligne droite, celle quittée ce matin à ..2h45.

J'ai juste le temps d'apercevoir Lucho et d'entendre le speaker annoncer ".. ET ARRIVÉE DE SÉBASTIEN QUI PASSE SOUS LA BARRE DES 12 HEURES, BRAVO!"

         

Objectif  atteint (de justesse): 11h59mn 39s!

 

Avec Lucho on débriefe, lui est ravi, il a la pêche. On tente une bière, moi ça ne passe pas. Je me sens épuisé.. Nous attendons Christophe qui se jette sur la première bière qui passe. Il est déçu de son temps. Une fin de course gâchée par des problèmes d'estomac..

 

Au final, que retenir de cette épreuve? LE point principal, c'est le lever du soleil au sommet. Ensuite j'ai beaucoup aimé être en autonomie, ça donne un côté aventure à la course. J'ai finalement apprécié ma gestion de course. Jamais dans le rouge mais toujours dans l'effort. J'ai peu souffert, pas de coup de mou, bref content de moi.

Par contre mon reproche principal est au final le parcours.. En effet, le Ventoux est immense; et le parcours est en grande partie commun avec le 46', de plus on fait une dizaine de kilomètres dans un sens puis dans l'autre. Même si les pentes sont inversées, les sentiers restent identiques. Je pense donc que l'on aurait pu emprunter de nouveaux chemins, d'autres combes. C'est dommage de ne pas avoir plus exploité notre Géant de Provence. Enfin, personnellement, je trouve qu'il manquait de passages techniques. sur celui-ci un bon coureur est capable de courir du début à la fin.

 

Voilà, c'est mon 'petit' compte-rendu de cette version x-tra longue du Trail du Ventoux. C'était il y a bientôt 1 mois, à une autre époque semble-t'il.. époque qu'on a tous hâte de retrouver pour pouvoir redécouvrir tous ces beaux massifs qui nous entourent..

 

Bises (à distance) à tous,

 

Seb' G.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 8
  • #1

    Seb M (mercredi, 01 avril 2020 18:54)

    Félicitations Seb pour ce résultat et ce fabuleux recap ! Ça donne envie de retrouver ces paysages. Malheureusement il va falloir patienter encore un peu. Bonne continuation �

  • #2

    Tacnet Christophe (mercredi, 01 avril 2020 19:40)

    Un super récapitulatif !!
    Encore un énorme bravo à toi qui m’a embarqué dans ses périples de fadas enneigé �

  • #3

    Mlle Tortue � (mercredi, 01 avril 2020 21:32)

    Wahou super ! Je parle de la perf,bravo, du recap, merci et des photos, magiques ! Ça donne envie de crapahuter tout ça ... vivement.
    Merci de ce petit moment d évasion et de partage
    Bisous

  • #4

    Fred (vendredi, 03 avril 2020 15:33)

    Bravo ! pour la course, le temps, le récap, tout !! depuis longtemps j'ai envie de faire ce trail, à chaque fois je rate les inscriptions, mais c 'est clair que ca donne réellement envie !
    A bientôt j'espère !

  • #5

    Romain (dimanche, 05 avril 2020 10:47)

    Super récap Seb qui nous fait presque vivre la course sans le réveil à 2h45 dans la Ford et sans les douleurs le lendemain.
    Vu ta fraîcheur à Aurel j avais aucun doute sur ton finish sous les 12h.
    Encore bravo.
    En espérant être un jour de la partie sur une aventure de ce type mais c'est pour les adultes ça....
    À très vite

  • #6

    Geneviève (dimanche, 05 avril 2020 13:23)

    Super CR, je suis toujours ébahie des comptes rendus et de l'analyse que chacun fait de ses propres exploits. Félicitations pour ta performance et on sent toujours le plaisir d'avancer de continuer, je pense que tu t'étais bien préparé physiquement et moralement aussi car cela aide énormément.

  • #7

    Stef LeBlond (lundi, 06 avril 2020 23:47)

    Je me doutais bien qu'une telle aventure (:72kms en semi-autonomie, départ à 3h45 du mat', double montée du Ventoux enneigé..) allait donner un super récap'.. J'avais donc hâte de le découvrir (ainsi que les superbes photos), et que ça tombe en plein confinement ce n'est pas plus mal pour pouvoir s'évader tout en restant dans son canap'.
    Récap' au top donc, mais perf' également, ne l'oublions pas: moins de 12h, moi je dis chapeau. Apparemment Serge Jaulin, le grand manitou du Ventoux, prévoirait un 100kms l'année prochaine, avec quadruple montée du Mont Chauve, dont la dernière à reculons, sur les mains, avec départ surprise entre 1h et 6h du mat' et sans aucun ravito'.. J'suis sûr que tu ferais parti des inscrits, TAC-trailer de l'extrème que tu es..
    Encore bravo Seb'

  • #8

    Thomas (mardi, 07 avril 2020 21:46)

    En plus de ta superbe perf' tu es un vrai littéraire et photographe. Président, un sérieux candidat pour la plume d'or des TAC !